Le Code de la route a beau être bien plus récent que le vélo, il a tout de même été pensé principalement pour les engins motorisés. Or en tant que cycliste, vous êtes un usager de la route comme les autres. Vous avez donc à ce titre des règles à respecter, tant en ville que hors agglomération. Vous utilisez un moyen de transport très mobile, mais qui ne vous apportera pas une grande protection en cas d’accident. Autant donc faire le maximum pour éviter ce genre de situation.
Sachez adapter votre style de conduite à l’environnement
Si vous circulez en ville, des voies cyclables sont en général à votre disposition pour assurer votre séparation avec le trafic des voitures et des bus. Empruntez donc ces voies qui peuvent se situer de part et d’autre d’une rue, et parfois même à contresens de la circulation normale. Ne soyez pas tentés d’emprunter les trottoirs. Il sont, sauf pour les enfants jusqu’à 8 ans, réservés aux piétons. Les vélos électriques, très rapides, peuvent y engendrer des blessures mortelles. Hors agglomération, vous devez adopter un autre type de conduite. Les routes sont moins adaptées à votre vélo et il est conseillé d’éviter les accotements qui peuvent vous faire chuter. Par ailleurs, vous êtes beaucoup moins visible qu’en ville. Il est donc important de vous faire voir au plus tôt par les autres véhicules. Enfin, si vous roulez à plusieurs, évitez les groupes de plus de 10 vélos et dans tous les cas, favorisez la file indienne, plus facile à doubler.
Rouler c’est bien, être équipé c’est mieux
Votre voiture est pourvue de multiples dispositifs de sécurité (ABS, airbags…). Votre vélo, non. Il faut donc prévoir quelques équipements indispensables à votre sécurité. Vous devez installer un feu avant blanc ou jaune, et un feu arrière rouge. A cela s’ajoutent des catadioptres, simples dispositifs réfléchissants qui placés un peu partout, y compris sur les pédales. Pensez également à un casque pour les enfants de moins de 12 ans qui conduisent ou sont transportés. Optez également pour un avertisseur sonore qui vous permette d’être entendu à au moins 50 mètres. De même, si vous circulez hors agglomération de nuit ou à basse visibilité, munissez-vous d’un gilet réfléchissant. Enfin, sachez que vélo et téléphone portable à la main ou oreillettes ne sont absolument pas compatibles !
A vélo, il y a vous…et les autres
Même cycliste, et depuis 2010, vous devez céder le passage à un piéton qui s’engage sur la chaussée ou manifeste son intention de le faire. A l’inverse, un automobiliste doit prendre des précautions en doublant un cycliste, voire même lui faciliter le passage dans certaines conditions, comme par exemple lorsque la voie n’est pas assez large pour qu’il passe en même temps. Et oui, il existe une sorte de hiérarchie de la route que chacun doit avoir à l’esprit ! Ajoutons que si vous transportez un enfant, vous devez installer un siège adapté, muni soit d’une courroie d’attache, soit d’une poignée et de deux repose-pieds. En ce qui concerne votre présence dans le trafic des véhicules motorisés, sachez par exemple que vous pouvez remonter une file de voitures par la gauche ou par la droite. Attention cependant à une ouverture intempestive de portière. Si cela cause votre chute, vous serez considéré comme responsable si vous n’êtes pas sur une voie cycliste. Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’un carrefour, d’un rond-point, d’une avenue, gardez en tête que vous devez être visible. Le fait d’être prioritaire ne vous prémunit pas d’être renversé si vous êtes, par exemple, dans un angle mort. En tant qu’usager faible de la chaussée, c’est votre anticipation et votre prudence qui vous sauveront, pas le code de la route !